Guingamp. Marion Maréchal Le Pen, députée FN, rencontre ses sympathisants

Descendue du train à Guingamp (Côtes-d’Armor) peu avant midi, Marion Maréchal Le Pen, députée Front national à l’Assemblée nationale, a pris la direction de la demeure de Myriam de Coatparquet, ancienne responsable départementale du Front national dans les Côtes-d’Armor pour répondre aux questions des journalistes. La raison de sa venue ?« Je fais un tour de France des fédérations, pour aller à la rencontre des militants expliquer mon travail de parlementaire. J’évoque mon expérience professionnelle et je parle de politique générale. »

La benjamine de l’Assemblée nationale - elle a 22 ans - petite fille de Jean-Marie Le Pen, a la faconde de son grand-père lorsqu’il s’agit de prendre la parole et de défendre ses idées. « J’ai compris pourquoi on imposait un seuil de 10 % pour avoir un groupe parlementaire. Avec Gilbert Collard notre temps de parole est très limité. On ne peut aussi assister à certains débats contrairement aux présidents de groupe. C’est pratique pour éviter certaines prises de parole contradictoires. »

La députée d’un parti qui revendique 300 adhérents au niveau costarmoricain dont beaucoup de moins de 30 ans, se voit à l’Assemblée nationale comme une porte-parole de la jeunesse de ce pays. « Le FN est le premier parti jeune avec 12 500 adhérents de moins de 30 ans. J’en suis ce symbole. » Enfin, à la veille de la manifestation des pro « mariage pour tous », Marion Maréchal-Le Pen a la dent dure contre le gouvernement. « Je suis radicalement contre. Je ne comprends pas pourquoi ce gouvernement refuse un référendum s’il est si sûr d’appliquer la volonté du peuple. C’est indigne d’un état de droit. »Pour autant, face à la levée de bouclier de certains maires qui annoncent qu’ils ne célébreront pas de mariage gay, la députée FN a une toute autre attitude : « Si un jour je suis maire, j’appliquerai la loi. Mais je peux comprendre certaines réactions de maires. » Elle a ensuite pris la direction de Senven-Léhart pour un déjeuner-débat avec 170 militants.