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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 03:16

La présidente du Front national Marine Le Pen, a qualifié d'"historique" le résultat de la candidate du FN dimanche au second tour de la législative partielle dans la deuxième circonscription de l'Oise. "Le résultat historique" de Florence Italiani, "qui frise la victoire" avec 48,59%, "doit être analysé comme une extraordinaire accélération de la dynamique du Front national et un magnifique signal d'espérance", écrit Marine Le Pen dans un communiqué.

Le candidat de l'UMP Jean-François Mancel a remporté dimanche cette législative partielle avec 51,41% des voix, contre 48,59% pour la candidate FN Florence Italiani, a annoncé la préfecture de l'Oise. "Avec une hausse de 22 points et un quasi doublement du nombre de voix (+6.000) entre les deux tours, notre candidate a pulvérisé les capacités de progression face au candidat du système, comparativement aux élections de juin", déclare Marine Le Pen.

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 08:13
Interview LA VOIX DU NORD
Marine Le Pen (FN) : « Je serai une ultra-députée »

- En 2011, vous avez dû abandonner votre mandat de conseillère municipale d'opposition à Hénin en raison du cumul des mandats. Si vous êtes élue députée, quel mandat allez-vous sacrifier : conseillère régionale ou députée européenne ?

« Députée européenne car il est incompatible avec le mandat de députée. C'est la loi. Mais ce n'est pas un sacrifice, je mènerai le même combat contre l'Europe qui détruit, affaiblit et appauvrit les Français. En revanche, il n'est pas exclu que je démissionne aussi du conseil régional si mon travail de parlementaire le nécessite car le combat à l'Assemblée est un combat fondamental. »

- Justement, quelle députée comptez-vous être ?

« Je veux conserver les caractéristiques qui sont les miennes : ma combativité, mes fortes convictions et ce courage que même mes adversaires me reconnaissent. Je veux être la voix des oubliés, des invisibles... Et si je suis élue, je serai la députée de tous. Un de chez nous (au Front-National), représentera 100 des autres. Oui, je serai une ultra-députée pour deux raisons : d'abord parce que je serai l'espérance et la voix de millions de gens et puis parce que mes idées ne seront défendues par aucun autre parti dans cette assemblée. »

- Quelles thématiques comptez-vous incarner ?

« Je veux défendre la politique sociale, combattre le libre-échange, le mondialisme... La protection sociale c'est le sauvetage de la nation. Je veux parler de priorité nationale, de lutte contre l'immigration, de logement... tout est lié. »

- Quels dossiers spécifiquement locaux voulez-vous défendre devant l'Assemblée ?

« Nous verrons quand les dossiers se présenteront. Les habitants sauront nous trouver et nous serons à leur côté comme nous le sommes depuis cinq ans ; sans ostracisme, sans sectarisme (ce n'est pas mon genre !)... Quand nous estimerons que leur intérêt n'est pas défendu, nous les soutiendrons. 

» - Enfin, trouvez-vous une qualité à votre adversaire de dimanche, Philippe Kemel ?

(Longue hésitation) « Je vais dire la discrétion : c'est une qualité humaine mais c'est un défaut en politique ! »

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 20:04
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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 08:06
Article de La voix Du Nord du 12/06/2012
| DÉBAT |Le candidat socialiste Philippe Kemel, opposé à Marine Le Pen au second tour des élections législatives dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, a refusé lundi un débat télévisé contre sa rivale, a-t-on appris auprès de l’antenne régionale de France 3.
Selon le site internet de France 3 Nord/Pas-de-Calais, une proposition avait été transmise avant même le premier tour des élection à laquelle « Philippe Kemel (PS), Marine Le Pen (FN) et Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) avaient donné leur accord de principe ».
Jean-Luc Mélenchon, écarté à l’issu du premier tour, la chaîne tablait sur un débat entre Marine Le Pen et Philippe Kemel qui aurait été diffusé mardi soir. Toutefois, le candidat socialiste s’est désisté lundi, affirmant à France 3, selon le site, que « les invectives et le ton employés par Marine Le Pen au soir du premier tour ont pesé dans sa décision ».
« J’ai entendu des mots de la part de Mme Le Pen qui n’avaient rien à voir avec la politique. Pour moi la politique c’est le débat d’idées, la proposition, la rencontre et le dialogue constructif », a expliqué Philippe Kemel, invité lundi soir du journal de France 3 Nord/Pas-de-Calais.
« J’ai vraiment le sentiment (...) que je ne pourrai pas échanger convenablement avec elle», a-t-il ajouté, précisant vouloir s’en tenir à une «campagne sereine ». La chaîne avait diffusé le 2 juin, une semaine avant le premier tour, un débat entre cinq des candidats de la circonscription, dont Mme Le Pen et M. Kemel.
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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 21:40
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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 05:19

ARTICLE TIRER DU FIGARO

La patronne du Front national a très peu de chances de se voir frapper d'inéligibilité suite à la diffusion d'un faux tract visant Jean-Luc Mélenchon, mais pourrait se voir infliger une amende allant jusqu'à 3750 euros.

Jean-Luc Mélenchon a porté plainte contre Marine Le Pen pour infraction au Code électoral après la diffusion d'un faux tract par l'équipe de la candidate frontiste dans la 11e circonscription à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), où ils sont tous les deux candidats aux législatives. «Cela va coûter très cher à Marine Le Pen, elle risque l'inéligibilité», affirme le Front de gauche. «Mélenchon devrait apprendre à lire le Code électoral», rétorque le Front national.

Il est en réalité peu probable que la patronne du Front national se retrouve interdite d'élections législatives à cause de ce faux tract. On y voit le visage de l'ex-candidat Front de gauche à la présidentielle sur un fond vert et blanc qui rappelle les couleurs de l'islam. À sa gauche, une phrase tirée de son discours de Marseille du 14 avril: «Il n'y a pas d'avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb.» Juste en dessous, un slogan: «Votons Mélenchon!» et une phrase rédigée en caractères arabes, écrite à l'envers et avec des fautes, qui est la traduction de l'appel au vote. «L'inéligibilité est encourue en cas de fraude, notamment financière, mais cela ne s'applique pas ici», indique Philippe Bluteau, avocat à la cour d'appel de Paris, spécialiste en droit électoral.

L'invalidation de l'élection peu probable

Si Marine Le Pen est élue députée en revanche, l'élection pourrait être invalidée, explique l'avocat au barreau de Lyon Arnaud Pélissier. «En cas de faible écart entre les candidats, comme c'est souvent le cas lors d'élections législatives, la justice examine les manœuvres susceptibles d'influencer les électeurs.»

Mais une invalidation semble peu probable, car la justice prend en compte le délai et la possibilité de répondre. «Si on a le temps de répondre, de se défendre et d'expliquer aux électeurs ce qui s'est passé, la justice estime qu'il n'y a pas eu de réelle influence», précise Arnaud Pélissier. «Nous avons déjà vu des affaires similaires deux jours avant le scrutin, et le juge a estimé que le délai était suffisant». «Dans la mesure où Jean-Luc Mélenchon a pu répondre de manière proportionnée et a donné sa version des faits, Marine Le Pen ne risque rien», estime Delphine Krust, avocate spécialiste du droit électoral.

L'électeur doit pouvoir choisir en connaissance de cause

En déclarant «J'assume ce faux tract» sur le plateau de Canal+ mercredi soir, paradoxalement, Marine Le Pen a arrangé son cas. La justice estime qu'une élection peut être invalidée si le choix de l'électeur est fait à partir de fausses informations. En assumant son faux tract, elle dévoile la vérité et l'électeur peut faire son choix en pleine connaissance des enjeux. Plus difficile pour l'avocat de Mélenchon de plaider l'influence après cela.

Marine Le Pen a également pris ses précautions et a déclaré l'opération faux tract dans ses comptes de campagne. Impossible donc de l'attaquer sur le volet financier, à moins que la Commission chargée de l'étude des comptes de campagne ne relève une irrégularité. Impossible enfin de plaider la diffamation au pénal, car les propos imprimés sur le tract sont ceux qu'a tenus Jean-Luc Mélenchon lors de son discours à Marseille le 14 avril dernier.

Reste une ultime option, un dernier écueil que Marine Le Pen n'avait peut-être pas prévu. «L'article L 113-1 du Code électoral prévoit que nul ne peut engager des dépenses électorales pour le compte d'un candidat sans son accord, explique Philippe Bluteau, avocat à la cour d'appel de Paris, spécialiste de droit électoral. Il faudra donc se demander si ce document, qui a toutes les allures d'un tract, qui n'a rien d'infamant ne correspond pas à cette description. Il y a des gens qui ont assumé avoir imprimé ces tracts et les avoir distribués, cela ressemble, à mes yeux, à un engagement de dépenses électorales pour le compte d'un candidat sans son accord.» Ironie du sort, Marine Le Pen pourrait se voir infliger une amende allant jusqu'à 3750 euros pour avoir fait, illégalement, campagne en faveur de son adversaire.

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 07:13

affiche-marine-henin.jpg

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 07:11

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La modeste commune de Carvin, à une quinzaine de kilomètres de Hénin-Beaumont, a été le théâtre de la première confrontation entre les candidats à l'élection législative du 10 juin prochain dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais.

 

Il fallait en être. Ne pas rater l'événement. Pour les candidats aux législatives dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais, la brocante de Carvin, organisée ce jeudi 17 mai, était un moment important de ce début de campagne.


Au milieu de la cohue de midi, il y avait donc des candidats, des suppléants et des militants. En nombre. Pas question de laisser le champ libre aux adversaires politiques. Parmi eux, Hervé Poly, suppléant de Jean-Luc Mélenchon, grand absent de la journée, et Philippe Kemel, le maire socialiste de Carvin et candidat à l'élection. Lorsque les deux hommes se croisent, le salut est courtois mais le ton reste tendu : 

 -« Nous serons devant vous au soir du premier tour et Mélenchon le sait. Il ne pourra pas faire autrement que de se désister pour ma candidature », dit Philippe Kemel. 
- « C'est vous qui allez être obligés de vous désister », rétorque Hervé Poly, adressant une tape sur l'épaule à son interlocuteur. 
- « Nous verrons bien... »

«LE SOLDAT INCONNU»

Avant les candidatures de Mélenchon et Le Pen, Philippe Kemel n'était encore qu'un modeste maire de province inconnu du grand public. Mais depuis une semaine, les médias s'intéressent à cet homme coincé entre les deux Fronts. « De mon statut d'élu local je suis passé en quelques jours à celui du plus connu des hommes politiques inconnus, un peu comme le soldat inconnu, »s'amuse-t-il. Mais le socialiste se veut imperturbable. « Je ne changerai rien à mon programme de campagne parce que deux ovnis sont tombés du ciel. » Au même instant, un militant lui glisse quelques mots à l'oreille : Marine Le Pen vient d'arriver.
Une foule est massée autour de la candidate frontiste. Elle prend la pose pour les photographes amateurs et signe des autographes, comme une célébrité du showbizz, pendant un plus d'une demi-heure. « Bonne chance, vous allez gagner ! » lance un homme, à la volée. Il s'appelle Francis Ocmant, habite Carvin et votera Marine Le Pen au premier tour. Son choix, il l'explique par le fait qu'elle est la seule à défendre les Français contre les immigrés. « Vous allez dire que je suis raciste mais j'assume, » dit-il.

Bernard Berz votera FN, lui aussi, mais pour d'autres raisons. Le vote FN n'est pas un choix « facho ou raciste », défend-t-il mais celui d'une « population qui en a marre des politiciens qui font de belles promesses et qui oublient tout une fois qu'ils entrent à l'Assemblée. » Et ce n'est pas l'arrivée du candidat du Front de gauche qui le fera changer d'avis: « Il n'a rien à faire ici, on ne le connait pas et on ne comprend pas pourquoi il vient s'incruster dans l'élection de notre député. Nous ce qu'on veut, c'est pas un match Le Pen contre Mélenchon mais Le Pen contre Kemel ! » Une confrontation qui aura été soigneusement évitée, ce jeudi.
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