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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 22:31


Le 21 février 2012 à 14h15, Marine Le Pen présentera son projet pour l’Europe des Nations. Son intervention sera précédée de la présentation de travaux d’experts.

La présentation se déroulera à l’Espace Moncassin, 164 rue de Javel, 75015 Paris. Entrée libre.

 

EUROPE-DES-NATIONS

 

L’invitation est disponible en cliquant sur le lien ci-dessous :

 

http://www.marinelepen2012.fr/wp-content/uploads/2012/02/Invit-MLP-Projet-pour-lEurope.pdf

 

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 14:06

 

Ca y est, je crois qu'on y est. Le Krach II vient de frapper. C'est maintenant au tour du Portugal

de mettre un genou à terre et tout ça va nous tomber dessus par l'effet domino. Les prochains mois risquent de nous faire très mal !


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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 12:44
Statut: Le Pen soutient les pompiers
AFP Mis à jour le 15/02/2012 à 18:01 | publié le 15/02/2012 à 17:58 Réactions(41)S'abonner au Figaro.fr

Marine Le Pen a apporté son soutien à la mobilisation de quatre syndicats de sapeurs-pompiers contre une réforme de leur statut, jugée au contraire "très positive" par quatre autres syndicats et la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF). "Marine Le Pen soutient les sapeurs-pompiers qui luttent avec raison pour la consolidation de leur mission de service public", écrit la candidate du FN à la présidentielle dans un communiqué, estimant que "Nicolas Sarkozy a l'art de casser ce qui marche encore en France".

Mille trois cents pompiers professionnels, selon la police, deux mille selon les syndicats, ont manifesté mercredi à Paris contre cette réforme de leur statut. Les opposants à la réforme (CGT, CFDT, Sud, Fédération autonome) dénoncent "une régression sociale et un recul social pour les personnels". Mais d'autres organisations y sont favorables: FO, CFTC, Unsa, CGC et la FNSPF, association regroupant 70% des pompiers professionnels. Elles y voient "un progrès et une nette avancée" pour la profession.

Selon Marine Le Pen, cette réforme "va fragiliser une profession très appréciée des Français et très utile au pays". La présidente du FN "renouvelle aussi son appui aux sapeurs-pompiers volontaires, dont la pérennité est régulièrement menacée par l’Union européenne".

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 12:22

Aude 500 signatures : quatre maires ont dit
"oui" à Marine Le Pen
Midi Libre
15/02/2012, 15 h 29 | Mis à jour le 15/02/2012, 15 h 52
Seuls les villages de moins de 500 habitants sont "ciblés".
Seuls les villages de moins de 500 habitants sont "ciblés". (J. F.)

Quatre maires ont dit oui à Marine Le Pen dans l’Aude. Ils n’étaient que deux avoir promis à son père le précieux sésame qui ouvre les portes de la course à l’Elysée en 2007. Lancés dans la quête aux 500 signatures, comme toutes les fédérations frontistes du pays, les militants audois se distinguent par leur activisme et des résultats qui tranchent avec les départements complètement privés de parrainages.

"On va se battre jusqu’au 16 mars"

Robert Morio, le secrétaire départemental du FN, n’en reste pas moins prudent : "On va se battre jusqu’au 16 mars, souligne le conseiller régional, en 2007, une bonne partie des promesses ne s’était pas concrétisée en signatures." En pays cathare, le Front avait vu l’une de ses deux promesses annulée, puis finalement remplacée par le jeu d’un ralliement de dernière minute. Le parti d’extrême droite attend donc l’arrivée des formulaires définitifs à la fin du mois pour tenter de figer les promesses dans le marbre officiel.

Les quatre signataires présenteraient tous un même profil. Des maires de communes rurales de moins 200 habitants, principalement implantés sur les territoires lézignanais et carcassonnais. "Nous n’avons ciblé que les villages de moins de 500 habitants, parce qu’au-delà, ils sont politisés", assure le patron du FN audois.

Avec une dizaine de militants, les forces mobilisées sur l’exercice ont été quasiment doublées depuis la dernière présidentielle. "Nous faisons du démarchage téléphonique, environ 150 des 300 communes ciblées ont déjà été approchées, précise Robert Morio, et nous avons vu une cinquantaine de maires physiquement. Une vingtaine de maires nous ont dit que si demain l’anonymat des parrainages est adopté, ils signent pour Marine Le Pen." La question sera prochainement tranchée par le Conseil constitutionnel. Mais les relais frontistes restent dubitatifs, en continuant à agiter la menace d’une candidature avortée de Marine Le Pen.

La question du bluff est d’ailleurs balayée d’un revers de main. "On nous a demandé de tout lâcher pour se concentrer sur les signatures, répond Robert Morio, je peux vous dire que la situation est compliquée pour nous parce que les banques ne nous font plus de prêt. On n’a plus d’affiches ni de tracts à la fédération depuis un mois."

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 19:25

infog-emploi-ide-140212.jpg

 

L'économie française a, pour la première fois depuis fin 2009, détruit près de 32 000 emplois salariés au 4e trimestre 2011. Le solde demeure néanmoins positif sur l'année, selon des données provisoires publiées par l'INSEE ce mardi.

 

L'emploi salarié dans les secteurs principalement marchands a reculé de 0,2% par rapport au 3e trimestre avec 31.900 postes en moins. Sur l'année, le solde reste positif avec 108.700 emplois créés, soit une hausse modeste de 0,7% par rapport à fin 2010, insuffisante, selon les économistes, pour absorber les nouvelles arrivées sur le marché du travail.

Au total, au 31 décembre, la France comptait 16,1 millions d'emplois salariés, contre 15,9 millions un an plus tôt. La dernière fois que l'emploi salarié avait subi des destructions, c'était au 4e trimestre 2009, au plus fort de la crise financière.

Les chiffres de la croissance en 2011 publiés demain

L'intérim est le premier secteur à pâtir de ce repli puisque sur les 31.900 emplois détruits au 4e trimestre, 25.800 l'ont été dans ce seul secteur (-4,4%). L'emploi salarié dans l'industrie a lui essuyé une baisse trimestrielle de 0,2%, comme le tertiaire, la construction restant pour sa part quasi-stable (-0,1%).

Ces chiffres, provisoires, doivent encore être confirmés par l'INSEE. L'Institut national de la statistique doit d'ailleurs rendre son verdict demain mercredi sur la croissance française en 2011 alors que le gouvernement table toujours sur une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 1,75% sur l'année.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 12:59
Hébergement d'urgence: deux ex-SDF créent le 115 des particuliers
Christian Jacquiau - Economiste | Lundi 13 Février 2012 à 18:01 | Lu 3635 fois

Christian Jacquiau, économiste et écrivain, revient sur une initiative citoyenne venant en aide aux SDF : le 115 du particulier. A nouveau, ce sont les citoyens qui doivent prendre les devants face à un Etat démissionnaire.


Comme chaque année avec la vague de froid qui s'intensifie, la capacité d'hébergement des centres d'accueil  - déjà inefficiente en période climatique clémente - se retrouve totalement dépassée. 

Conséquence de ces carences chroniques, des milliers de personnes sont réduites chaque soir à se trouver un abri de fortune pour tenter d'échapper, dans l'indifférence générale, à l'hypothermie promise par la lame de froid polaire qui s'abat sur le pays. 
  
La bonne conscience collective tente de se rassurer en associant la situation des sans-abri à d'hypothétique troubles psychotiques ou encore à une addiction supposée à l'alcool, à la drogue ou aux médicaments, oubliant un peu vite que la première des causes de ce phénomène qui s'amplifie est un niveau de revenus insuffisant, le plus souvent causé par ce que l'on appelle pudiquement un accident de la vie : perte d'emploi, rupture sentimentale, divorce ou séparation, déprime, maladie, longs séjours en hôpital... Combien de Louise Wimmer croisons nous chaque jour sans les voir ? 
  
Près de soixante ans après l'appel à « l’insurrection de la bonté » lancé par l'Abbé Pierre le 1er février 1954, on meurt toujours dans les rues de la Ville Lumière et de ses faubourgs, dans les villes et villages de la patrie des droits de l'Homme et de la fraternité, dont la froideur de la statistique officielle nous rappelle qu'elle abrite tout de même huit millions de pauvres
  
Épisodiquement, lorsque le mercure de nos thermomètres s'obstine à stagner en dessous du seuil fatidique de zéro, des initiatives citoyennes tentent çà et là de réveiller l'opinion publique, le temps de quelque opération médiatique.

UN TROP CONFORTABLE FATALISME

En octobre 2006, Augustin Legrand, Pascal Oumakhlouf et Ronan Denecé décident ainsi de s’installer aux côtés de sans domicile fixe en vue de les faire témoigner et de relayer leur parole.
  
Au delà de l'indignation hivernale soulevée par la médiatisation de la misère de voisinscontraints de dormir sur l'asphalte gelé de nos belles cités, si proches et si présents qu'on ne les voit plus, les fondateurs des Enfants de Don Quichotte espéraient renverser la logique du trop confortable fatalisme, en amenant les politiques à prendre des dispositions pour en finir avec la misère des rues. L'argument Lehman Brothers n'avait pas encore été inventé pour justifier de l'inefficience des politiques. 
  
Très vite, les Enfants de Don Quichotte tentent d'installer un premier campement place de la Concorde regroupant des citoyens des rues et des volontaires solidaires, prêts à partager les conditions de survie des premiers, le temps d'attirer l'attention des médias. Ils seront aussitôt mis en échec par la police. 

Quelques jours plus tard, le 16 décembre 2006, les Enfants de Don Quichotte installent 100 tentes sur les berges du Canal Saint Martin à Paris, rendant cette fois toute charge policière extrêmement périlleuse, si près de l'eau glacée du canal. 
  
A quelques mois de l'élection présidentielle de 2007, cette action spectaculaire bénéficie d'une importante  couverture médiatique.

RESPECTER LES PAUVRES OU RESPECTER MAASTRICHT ?

Surfant sur une actualité dont il n'est pas encore passé maître du calendrier, Nicolas Sarkozy, président de l'UMP en pleine campagne présidentielle, prononce le 18 décembre 2006 à Charleville-Mézières ce discours débordant de promesses qui trouvera un jour sa place au musée de l'imposture politique : « Je veux, si je suis élu président de la République, que d'ici à deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid ».


Impulsée par Jacques Chirac, alors Président de la République, la loi sur le « Droit au Logement Opposable  » (DALO), qui place le droit au logement au même rang que le droit à l’éducation ou à la santé, est votée à l'unanimité au Parlement le 5 mars 2007. Près d'un milliard d’euros doivent être débloqués en urgence pour financer l'ensemble des nouvelles mesures. La fin du mal logement ? Pas tout à fait. 
  
Le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy accède aux leviers de transformation de la société française en devenant président de la République française. En octobre de la même année, le budget du logement pour l’année 2008 est présenté au Parlement. La déception est à la hauteur des promesses du candidat devenu président. Les moyens permettant de mettre en œuvre une véritable politique publique du logement ne seront pas au rendez-vous. 
  
François Fillon, son Premier ministre reçoit alors Les Enfants de Don Quichotte, la Fondation Abbé Pierre, le Secours Catholique et ATD Quart Monde à Matignon pour leur expliquer que le gouvernement ne peut faire plus « au risque de ne pas respecter les critères de Maastricht ». Respecter les pauvres ou respecter Maastricht ? Il fallait bien choisir... 
  
Quelques temps plus tard, les obligations nées des accords de Maastricht seront pourtant allègrement piétinées au profit des banques et de la finance casino, érigées au rang de grande cause nationale. 
Vaincus par les promesses d'un piètre chevalier de la Blanche Lune, agité comme les ailes des  moulins à vent de leur illustre aïeul, Les Enfants de Don Quichotte s’en sont retourné chez eux.

UNE POLITIQUE DÉFAILLANTE

L'échec de la politique menée se traduit par des chiffres qui se passent de tout commentaire. 
Plus de 40 % en moyenne (avec des pointes de 65 % !) des demandes d'hébergement faites au 115, le numéro d'accueil et d'aide aux personnes sans abri (pour l'essentiel des couples avec enfants) n'ont pas été satisfaites en 2010, selon le premier rapport annuel de l'Observatoire national du 115 publié en décembre 2011. 
  
« Le budget alloué au Samu social a été ramené à 
90 millions d'euros cette année [2011] contre 110 millions en 2010 (…) Beaucoup de personnes risquent de se retrouver sur le carreau, alors que la situation de l'hébergement d'urgence en Ile-de-France est dramatique. A Paris, chaque soir, 150 à 200 personnes ou familles appelant le 115 ne se voient pas proposer de solution à leur problème faute de places disponibles », avait expliqué quelques mois auparavant le docteur Xavier Emmanuelli, démissionnant du Samu social qu'il a créé en 1993. Rien n'a changé depuis.

LES CITOYENS PRENNENT LES DEVANTS

L'hiver est réapparu. Et avec lui son lot de compassion saisonnière. 
  
D'autres à l'instar de Cedric Lebert et de Brann du Senon, initiateurs du « 115 du particulier », tentent aujourd'hui de reprendre le relais de cet interminable combat. 
  
Leur initiative est née du constat de l'absence de particuliers volontaires à l'hébergement de sans abri dans les fichiers du Samu social. Avec en filigrane la question un brin provocatrice mais bien concrète : « Seriez-vous prêt(e) à accueillir une personne sans-abri chez vous ? ». 
  
Âgés respectivement de 41 et 51 ans, Cedric Lebert et de Brann du Senon, qui ne se connaissaient pas jusqu'alors, se sont rencontrés sur Facebook grâce à un groupe rassemblant « Les anciens de la rue » créé par Cedric Lebert. Ce dernier, après avoir connu la rue et les squats, vit aujourd'hui dans une petite ferme près du Mans (72) alors que Brann du Senon vit dans une caravane stationnée dans les bois près de Nemours (77) après avoir passé un an dans la rue. 
  
L'idée de départ est d'être des facilitateurs faisant circuler les informations, de collecter les offres et de les mettre à la disposition des associations grâce à Internet. 
  
Au-delà de l'effet d'annonce et de l'interpellation des politiques, le « 115 du particulier » se met en place au rythme de ses modestes moyens. Le premier accueil, l'hébergement d'un travailleur pauvre - salarié sans toit - expulsé du local qu'il squattait quelques temps auparavant, a eu lieu le mercredi 8 février au sein d'une famille qui préfère pour le moment garder l'anonymat. 
  
Depuis les choses s'accélèrent et les initiateurs de l'opération ont reçu des offres d'hébergement pour une, deux voire trois personnes ou encore pour des familles avec enfants. Cedric Lebert et de Brann du Senon ne veulent pas d'argent. Que du concret ! Chacun propose ce qu'il peut : des couvertures, une soupe, des vêtements secs et chauds, une douche... 
  
Plus de 1000 personnes ont rejoint le groupe en quatre jours. Et le phénomène grandit de jour en jour. 
Face à la saturation des centres d'hébergement et à la vague de froid qui touche actuellement la France de simples citoyens, une fois de plus, tentent avec des moyens qui sont les leurs (Internet et trois bouts de ficelle...) de suppléer aux carences d'un État démissionnaire. 
  
Cela améliorera peut-être la situation de quelques sans-abri pour un soir, quelques jours, peut-être semaines. 
  
Mais qu'en sera-t-il lorsque que le thermomètre aura de nouveau franchi les quelques degrés qui font que les sans-abri redeviennent invisibles ? 
  
Qu'en sera-t-il lorsque lorsque l'enthousiasme se sera émoussé et que l'hébergé d'un soir sera devenu un petit peu trop encombrant ?

UN ETAT DÉMISSIONNAIRE

La détresse ne se cantonne pas aux pics climatiques hivernaux. Le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre sur le mal logement estime à 133 000 le nombre de personnes sans domicile fixe en France et à 685 000 le nombre de personnes privées de domicile personnel, accueillies en résidences sociales, vivant dans des abris de fortunes ou en chambres d'hôtels. 
  
La solidarité exemplaire de citoyens qui n'acceptent pas le mépris du personnel politique face à la misère et au désespoir, ne saurait se substituer aux obligations de la société envers ceux de ses membres qui en ont été exclus. 
  
Le recul de l'État et des services publics, savamment orchestré par les puissances financières anonymes qui ont pris le contrôle du monde, conduit chaque jour davantage à transférer sur l'individu ce qui est du ressort du collectif. Jusqu'à l'inacceptable. 
  
Ce sont les bénévoles qui achètent des pelles, des sceaux et des cirés pour nettoyer les plages au péril de leur santé lorsqu'un pétrolier s'échoue sur les plages de Bretagne ou d'ailleurs. 
  
Ce sont de simples citoyens qui se cotisent pour assurer une recherche médicale ciblée dont les laboratoires privés empocheront un jour les dividendes
  
Ce sont les bénévoles qui chaque soir s'activent pour marauder ou assurer la soupe quotidienne de centaines de milliers de citoyens qui sans eux n'auraient rien pour se nourrir. 
  
Ce sont des bénévoles qui, avec leur « 115 du particulier », tentent  aujourd'hui de venir en aide à une population de sans-abri sans cesse grandissante. 
  
Ce sont des citoyens, indignés avant d'être révoltés, qui tentent chaque jour plus nombreux de suppléer aux carences d'un modèle économique à l'agonie. 
  
Toutes ces actions nécessaires et sympathiques ne sauraient nous faire oublier que rien n'est fait pour éradiquer les causes de cette détresse galopante. 
  
Elles ne sont que le thermomètre de l'incompétence et de l'incurie de ces politiques pseudo représentants du peuple qui aux ordres des puissances financières qui nous gouvernent dans l'ombre - les fameux marchés - s'évertuent à affaiblir, jour après jour, un État anesthésié autant que désarmé. 

Pourquoi sont-ils si nombreux ceux qui s'étripent pour conquérir le pouvoir, s'ils sont à ce point incapables de l'exercer ?
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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 12:46
Le litre d’essence en route vers les 2 euros, selon Total

ERIC PIERMONT/AFP

Alors que le prix de l’essence bat un nouveau record selon les chiffres publiés ce mardi, le PDG de Total Christophe de Margerie redit que le litre d’essence atteindra «un jour» les 2 euros.

Christophe de Margerie persiste et signe. Alors que le prix de l’essence bat des records, le PDG de Total a redit que le litre d’essence atteindra «un jour» les 2 euros. Le patron du quatrième groupe pétrolier mondial a expliqué ce mardi au micro de RTL qu’à «long terme, l’énergie sera plus chère car elle est plus difficile à exploiter». A court terme, le dirigeant souligne que la récente vague de froid et l’affaiblissement de l’euro face au dollar favorisent une hausse des prix du carburant. Ces facteurs ont ainsi porté les cours de l’or noir à des sommets historiques en France vendredi, selon des données publiées ce matin par le ministère du Développement durable. Le prix moyen du litre de super sans plomb 95 a grimpé à 1,5787 euro, tandis celui du super sans plomb 98 (dont les ventes sont très inférieures au SP95) s’est élevé à 1,6184 euro, dépassant ainsi tous deux les niveaux records établis une semaine plus tôt.

 

Pas de blocage des prix

Mais pour contrer cette envolée des prix de l’essence, Christophe de Margerie refuse de bloquer les prix. Et le patron se défend de pouvoir influencer de manière significative les prix de l’or noir. Total «fixe uniquement les prix des stations gérées en direct», rappelle l’homme d’affaires, moins de 20% du réseau des stations Total. Le dirigeant souligne ainsi que la seule arme à disposition de Total pour faire baisser les prix est «d’investir davantage pour trouver plus de pétrole».

Christophe de Margerie précise en outre qu’il n’y a pas de lien entre les résultats du groupe et les prix à la pompe. Il martèle que «le groupe réalise la plupart de ses bénéfices dans le domaine de l’exploration et de la production». Ainsi, sur les 12 milliards de bénéfices engrangés par le groupe l’an passé, 10 milliards proviennent de la branche amont et «seuls» 2 milliards sont liés à la distribution de carburant.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 12:17
A son tour, Moody's menace d'abaisser la note de la France

Par F.L.,le 14 février 2012 à 07h08, mis à jourle 14 février 2012 à 11h39

Dossier :Crise financière

L'agence de notation a abaissé lundi soir la perspective de la note Aaa de la France de stable à négative. Moody's invoque les incertitudes autour de la conjoncture de la zone euro et des ambitions de Paris en matière de réduction de déficits. Huit autres pays européens voient leur note réajustées.

Illustration de la perte du triple A français (13 janvier 2012)Illustration de la perte du triple A français (13 janvier 2012) © A.F.P. / P. Huguen
Plus question, aujourd'hui au gouvernement, de parler de la note "triple A" de la France comme d'un "trésor national". Et les commentaires sur les décisions desagences de notationse font désormais très discrets. En témoigne le sobre communiqué deFrançois Baroindiffusé après l'annonce, tard lundi soir, du placement sous perspective négative de la note française parMoody's. Le ministre des Finances a "pris acte", en soulignant que, pour l'heure, la fameuse note était certes menacée... mais pas abaissée.

Le ton a radicalement changé depuis queStandard & Poor's, il y a tout juste un mois, avait, la première, dégradé la note française. Le ministère de l'Economie avait relativisé l'annonce, attendue ; et lorsqueMoody's, autre grand nom du tiercé mondial desagences de notation, avait décidé pour sa part de maintenir le sacro-saint "AAA" pour la dette souveraine française,Nicolas Sarkozys'était félicité de ce qu'une agence "cinq fois plus importante que Standard & Poor's" avait respecté le triple A français. En bouleversant, au passage, la hiérarchie des agences, puisque la première au monde, c'est bien, et de loin,Standard & Poor's... Mais désormais, c'est précisément cette même agenceMoody'squi menace à son tour la note française. Autre annonce symptomatique,Moody'sa fait état de l'abaissement des perspectives des dispositifs publics de soutien aux banques françaises. Après la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers en 2008, en effet, le gouvernement français avait mobilisé une enveloppe globale de 360 milliards d'euros, dont 320 milliards d'aide à la liquidité via la Société de financement de l'économie française (SFEF) et 40 milliards pour le renforcement des fonds propres via la Société de prises de participation de l'Etat (SPPE).

PourquoiMoody'sfait la moue

La France est-elle seulement victime de la crise de la dette qui concerne toute l'Europe ? Il y a de ça, bien sûr. C'est d'ailleurs l'explication avancée parFrançois Baroindans son communiqué. Mais elle n'est pas la seule. Avant l'annonce de ce lundi,Standard & Poor'setMoody'ss'étaient inquiétées de la dérive des finances publiques françaises tout en mettant en garde contre le risque que les réformes économiques du gouvernement fragilisent la croissance, pilier sur lequel s'appuie justement Paris pour tenter d'atteindre ses objectifs de consolidation. De fait, le gouvernement a repoussé la semaine dernière de 2013 à 2014 la baisse de son ratio dette sur produit intérieur brut en raison de la participation de la France au Mécanisme européen de stabilité, qui doit soutenir les Etats de la zone euro en difficulté, et de prévisions de croissance ramenées de 1% à 0,5% cette année. Les engagements de réduction du déficit public sont toutefois confirmés, à 4,5% du PIB fin 2012 et 3% en 2013. Mais la Cour des comptes, qui certifie les comptes de l'Etat, a estimé qu'à peine 10% de l'effort total qui doit permettre de ramener à zéro le déficit structurel de la France - en 2016 d'après Bercy - avait été accompli l'an passé.

Mais il est vrai que le contexte européen de crise de la dette reste LE gros problème - et d'ailleurs, la France n'est pas la seule à voir sa note menacée de dégradation, voire carrément révisée à la baisse.Moody'sa également placé sous perspective négative les notes du Royaume-Uni et de l'Autriche, et a abaissé celles de six autres pays européens, dont l'Italie, l'Espagne et le Portugal. Autant de pays susceptibles, selon elle, d'être affectés "par les risques financiers et macroéconomiques grandissants émanant de la crise de la zone euro". Autre facteur d'explication selonMoody's, "le fait que les perspectives pour l'économie européenne sont de plus en plus médiocres, ce qui menace la mise en oeuvre des programmes d'austérité et les réformes structurelles nécessaires pour promouvoir la compétitivité". Pour l'agence, ces facteurs vont continuer d'affecter la confiance "fragile" des marchés" vis-à-vis de l'Europe. 

L'annonce deMoody'sintervient au lendemain du vote enGrècedu programme d'austérité exigé par les créanciers du pays, qui devrait aboutir à l'adoption par la zone euro d'un plan de sauvetage d'une ampleur sans précédent dans le monde. Elle intervient aussi alors qu'en France, le gouvernement présente cette semaine à l'Assemblée nationale un projet de loi de Finances rectificative dont la mesure phare, un relèvement de la TVA pour financer la protection sociale, est très contestée par l'opposition et les syndicats - et a subi un camouflet symbolique en commission des Finances. Une lueur d'espoir transparaît tout de même dans le communiqué deMoody's: l'agence reconnaît que "l'engagement des autorités européennes à préserver l'union monétaire et à mettre en oeuvre toutes les réformes nécessaires pour restaurer la confiance des marché est un facteur important ayant limité l'ampleur des ajustements de notes" annoncés lundi. Et l'agence indique qu'elle considère appropriées les notes "Aaa" qu'elle attribue à l'Allemagne, au Danemark, à la Finlande, au Luxembourg, aux Pays-Bas, à la Suède et, surtout, au Fonds européen de stabilité financière (FESF). Enfin, un autre élément vient relativiser cette perspective négative deMoody's: depuis l'annonce parStandard & Poor'sde l'abaissement de la note "triple A" de la France, le pays n'a pas eu, jusqu'à présent, davantage de difficultés à se financer, ni n'a vu ses taux d'emprunt exploser...

Perspective négative versus menace d'abaissement : quelle différence ?

En octobre, l'agence de notation Moody's menaçait de revoir la perspective de la note de la France dans les trois mois qui suivait. En janvier, elle avait à nouveau reporté sa décision au premier trimestre 2012, maintenant ainsi le triple A français. Lundi soir, elle a abaissé la perspective de la note française de stable à négative. Dans les deux cas, l'agence menace le triple A français, mais l'agence a ici passé un cap, celui de dire qu'un abaissement de la note est - officiellement - de plus en plus envisageable. 
Attention à ne pas lier cependant aux notes comprenant des "+" et des "-". Accolés aux AA, A, BBB etc., ces "+" et "-", correspondent à la note mais en aucun cas à une perspective d'évolution de cette note. Un pays ou une entreprise peut ainsi être noté A+ avec une perspective négative.

Par F.L. le 14 février 2012 à 07:08
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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 12:47
La Grèce se révolte contre la Troïka, le Parlement se couche
Philippe Cohen - Marianne | Lundi 13 Février 2012 à 00:02 | Lu 16407 fois

Malgré la démission de six ministres et d'importantes manifestations, le Parlement grec a adopté l'incroyable plan d'austérité de la Troïka, qui impose une baisse des salaires de 22% dans le secteur privé. A 23 heures 30, le vote du plan s'accomplissait alors que 100 000 manifestants encerclaient le Parlement et que de nombreux bâtiments, notamment de banques avaient pris feux après des jets de cocktails Molotov.



En ce dimanche 12 février, le Parlement grec devait adopter la dernière feuille de route de la Troïka, d'une insondable cruauté, en fait un chantage pur et simple : en cas de refus du Parlement grec d'adopter ledit plan, la Troïka ne libèrerait pas les 130 milliards d'euros de prêt et les salaires des fonctionnaires ne pourraient pas être versés en mars. Mais ce plan a provoqué une énorme mobilisation à Athènes où dimanche soir, 100 000 (estimation AFP) à 200 000 (France 2) manifestants ont convergé au centre ville et encerclé le Parlement, certains harcelant la police tandis que d'autres mettaient en feu des immeubles de la capitale, une cinquantaine au total dont des banques, la bibliothèque nationale et le plus vieux cinéma de la ville. Selon des photos expédiés par des reporters et relayés sur twitter, les affrontements semblaient très violents entre manifestants et policiers : 56 blessés parmi les manifestants, une trentaine parmi les 8000 policiers dépêchés sur place. Les pompiers ne sont pas parvenus, par ailleurs, à éteindre plusieurs incendies à cause de la présence de manifestants. 

A Salonique, deuxième ville du pays, la manifestation a rassemblé 20 000 personnes et une demi- douzaine d'établissements bancaires ont été incendiés. Conclusion de Mikis Theodorakis qui a rejoint les manifestants : « Les députés s'apprêtent à voter des mesures qui vont conduire à la mort de la Grèce (...) mais le peuple ne va pas céder ». 
Le peuple peut-être pas mais ses représentants ont voté le plan vers 23 heures. Ainsi la coupure est peut-être devenue définitive, entre une assemblée qui obéit à une troïka illégitime contre ceux qui l'ont élue. 

Avant même les manifestations du jour, la plan avait provoqué la démission d'une demi-douzaine de ministres. En avril 2010, un premier plan d'austérité avait imposé une hausse de la TVA à 23%, la suppression de deux mois de salaire pour les fonctionnaires, ainsi que le gel de leurs salaires pour trois ans. En novembre dernier, Papandreou avait dû céder la place à un ancien dirigeant de la banque centrale européenne, Papademos, après avoir brandi la menace d'un référendum refusé par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. 

Las, trois ans d'austérité ont plus que démontré l'impéritie des remèdes de cheval pronés par la Troïka formée par l'Union européenne, la BCE et le FMI. Le déficit de la grèce et la dette souveraine du pays n'ont fait que se creuser alors que l'Etat a bradé ses « bijoux de famille ». L'économiste Karine Berger a résumé la situation sur son blog  : « La dette grecque est passée de 263 milliards en 2008 à 355 milliards en 2011. Le Pib grec est lui passé de 233 milliards à 218 milliards. Le chômage de 8% à 18%.Et avec un taux d’intérêt officiel à 32%, il va de soi que la Grèce ne peut plus se financer du tout sur les marchés ».Quiconque revient de Grèce est catastrophé par l'observation conrète de ce qui se passe dans le pays et que reconte régulièrement dans ces colonnes le blogueur Greek Crisis, Panagiotis Grigoriou, historien et ethnologue.  

Article actualisé le 13 février à 8 heures. 

Mais l'aveuglement et l'indifférence au réel est l'une des caractéristiques les plus remarquables de l'idéologie. D'où l'incroyable plan d'économie de 3 milliards d'euros imposé par la Troïka et dicté en fait par Angela Merkel : une baisse des salaires dans le secteur privé de 22% via une diminution du Smic et le rabot d'un certain nombre de conventions collecives,  la suppression dans l'année de 15.000 emplois publics et des coupes sur certaines pensions de retraite. Ceci alors que durant les deux dernières années, les salaires nets ont reculé en moyenne de 14,6 %, et de près de 30% dans l’industrie du tourisme sinistrée. 

Ce nouveau plan aboutira à plafonner le Smic à 600 euros dans un pays où les prix ont continué à augmenter, notamment à cause de la hausse de la TVA. Mais même à ce tarif, les salariés grecs seront encore loin d'être aussi compétitifs que les ouvriers chinois restés scotchés, eux à un salaire mensuel de 100 euros ou un peu plus. 

C'était en 1967. Le peuple grec venait de subir un coup d'Etat. Et quand on était de gauche, il était de bon ton de ne pas, de ne plus se rendre en vacances dans ce pays qui subissait le joug de la dictature des colonnels. Plus tard on apprit que les boycotts de dictature pouvaient s'avérer contre-productifs,  contribuant à couper la population dominée du monde. Qu'importe, cette réaction marquait la solidarité des gens de gauche.  
Nous ne sommes plus - ou pas encore, les Grecs parlent pourtant d'une nouvelle dictature - au temps des colonels. Mais  on attend vainement un geste de solidarité des dirigeants de la gauche. La Grèce est bien absente des discours de François Hollande et d'Eva Joly, qui évoquait  enfin dimanche soir la situation grecque sur twitter. La gauche devrait pourtant méditer l'aventure des socialistes grecs qui pèsent aujourd'hui moins de 10% dans les sondages ! Dimanche soir sur France 2, François Bayrou a été contraint de se désolidariser de la politique européenne. Il aurait fallu selon lui étaler dans le temps la dette grecque et lui octroyer des taux d'intérêt qui lui permettent de rembourser sans étrangler l'économie. 

En réalité, la situation de la Grèce devrait susciter l'émotion bien au delà de la gauche : la mécanique d'austérité et de baisse des salaires dans le privé - un comble dans une économie de marché ! - devrait provoquer un débat dans tous les partis français et même européens. Cette même mécanique d'austérité absurde, qui ruine les comptes publics en accentiant les déficits qu'elle prétend réduire, est mise en place dans toute la périphérie de l'Europe - au Portugal, en Irlande - sans rencontrer beaucoup plus de succès : il y avait encore plus de manifestants à Lisbonne  qu'à Athènes, où ils étaient plusieurs dizaines de milliers malgré les grèves des transports. Jusqu'où Nicolas Sarkozy et Angela Merkel poursuivront-ils une politique économique  dont l'échec crève les yeux et qui va entrainer l'Allemagne et la France dans la récession ? Le réveil des peuples d'Europe a peut-être commencé ce dimanche à Athènes. Il faut en tout cas l'espérer pour enrayer la mécanique mortifère de Merkozie.
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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 18:20

M.P. (avec O.B.) | Publié le 12.02.2012, 15h39 | Mise à jour : 18h07

Marine Le Pen a fustigé Nicolas Sarkozy, en l'appelant «le monsieur plus de l'immigration»
Marine Le Pen a fustigé Nicolas Sarkozy, en l'appelant «le monsieur plus de l'immigration» |CAPTURE D'ECRAN
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Dès le début de son discours,  fait siffler ses adversaires par les quelques 2000 militants et sympathisants frontistes qui assistent à ce meeting à Strasbourg, sur le thème de la sécurité. Auto-proclamée «candidate anti-systême», la candidate a plus que jamais parlé de ses thèmes emblématiques, fustigeant particulièrement  depuis son idée de référendum sur les étrangers. 
 Elle l'a assuré dans une salle surchauffée : «l'amour de la patrie est au coeur de la démarche». 

«Si Sarkozy veut se pencher sur les valeurs, il devrait peut-être se pencher sur la valeur de la parole donnée...»
«Tous les tabous que je brise au fil de mes discours sont des fondamentaux, mon projet est global », a juré Marine Le Pen, en assurant qu'en parlant de l'immigration les commentateurs allaient analyser qu'elle faisait un «retour aux fondamentaux». « J'ose aborder tous les sujets même ceux qui fâchent notre élite, a-t-elle harangué avant de s'en prendre à Nicolas Sarkozy. Là encore, c'est son idée de référendum sur l'immigration qui est au coeur de la riposte frontiste. « Il utilise l'immigration comme un thème électoraliste, lance-t-elle. Moi je veux agir sur ce sujet comme sur les autres». «Cela fait dix longues années que Nicolas Sarkozy est en charge de l'immigration. Il a été élu en 2007 pour cela, mais qu'a-t-il fait depuis ? Pourquoi Nicolas Sarkozy fera demain, ce qu'il n'a pas fait hier ? Si Sarkozy veut se pencher sur les valeurs, il devrait peut-être se pencher sur la valeur de la parole donnée...»

Elle propose la fin du regroupement familial et du droit du sol 

La candidate fustige ses deux adversaires, coupables tous les deux de laisser prospérer l'immigration en France. Selon elle, ce sont deux «immigrationnistes forcenés de gauche et de droite», «il y en a une qui assume et l'autre qui en a honte», avant de faire un jeu de mots largement applaudi par l'assistance : «Sarkozy c'est le monsieur plus de l'immigration» Elle en est persuadée : «il y a bien un lien entre immigration et chômage » et s'appuie sur une étude britannique qui le prouverait. Sous un tonnerre d'applaudissement, elle annonce la suppression du droit du sol pour obtenir la nationalité et la fin du regroupement familial.

« Le lien entre insécurité et immigration est prouvé »


«Je vais choquer les belles âmes, les bobos, le lien entre insécurité et immigration est évident et prouvé», lance -t-elle. Si l'insécurité progresse, c'est que l'immigration monte, elle est hors contrôle, voulue», cible-t-elle. Pour y remédier, elle fait des promesses. Elle s'engage à réduire de 10 000 le nombre d'entrée par an, d'ici à 2017.

Elle veut interdire le hallal dans les cantines scolaires 

Marine Le Pen prend en exemple ... Sarcelles pour fustiger les atteintes inadmissibles dans certains quartiers au principe de laicité. Pour muscler ses propos, elle a évoqué «des pressions insupportables» sur les commerçants de certains marchés pour vendre du hallal. «Il y a un commerçant de Sarcelles qui est agressé régulièrement parce qu'il a un étal de boucherie non hallal. Je veux la pleine application de la loi de 1905 (de séparation de l'Eglise et de l'Etat, ndlr)», enchaîne-t-elle. Ce qui lui permet de dévoiler une de ses propositions emblématiques : l'interdiction de la nourriture hallal dans les cantines publiques, pour ne pas avoir à «subventionner des certificateurs religieux». La candidate frontiste a ainsi fait référence à des agressions dont s'estimait victime le boucher du marché des Lochères, en avril 2010. Il avait déposé plainte après avoir été victime de crachats, selon lui parce qu'il vendait du porc. «Hollande et Sarkozy ont des petits bras tous mous pour s'opposer au communautarisme», conclut-t-elle sur cette question. 

LeParisien.fr
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