Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 05:58

Le rendez-vous a été fixé le samedi 2 juin à 11h30 : pendant 50 minutes, les cinq principaux candidats à la députation dans la 11e circonscription du Pas de Calais (Hénin-Beaumont) débattront sur l'antenne de France 3 Nord-Pas-de-Calais.

 

Les têtes d'affiche seront naturellement les deux poids lourds médiatiques, dont la confrontation constitue l'une des attractions de ces législatives dans la région : Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Lors de leur dernier face-à-face sur France 2, pendant la campagne présidentielle, la présidente du Front National avait refusé le débat avec le leader du Front de Gauche.

 

Cette fois, il ne devrait pas y avoir d'esquive.

 

 

D'autant que trois autres candidats seront aussi présents sur le plateau :  le socialiste Philippe Kemel, maire de Carvin, le Modem Jean Urbaniak, maire de Noyelles-Godault soutenu par l'UMP, et l'écologiste Marine Tondelier, une jeune Héninoise de 25 ans. 

 

Ce débat sera animé par Véronique Marchand et Vincent Dupire.

 

Dimanche dernier, un sondage Ifop-Fiducial pour le compte du Journal du Dimanche, donnait Marine Le Pen en tête du premier tour (34%) devant Jean-Luc Mélenchon (29%), Philippe Kemel (18%), Jean Urbaniak (16%) et Marine Tondelier (2.5%). Au second tour, en revanche, le candidat du Front de Gauche devançait celle du Front National, avec 55% des voix contre 45%.

 

Partager cet article
Repost0
8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 20:45

 

Police.jpg

Selon la police, «le second tour de l'élection présidentielle n'a pas amené de grands mouvements de violences urbaines dans les quartiers sensibles, et seuls quelques petits groupes ont, ici et là, mis le feu à des poubelles et à des voitures».

Par Liberation.fr
Trois cent soixante-sept voitures brûlées et 270 interpellations: tel est lundi matin le bilan des incidents qui se sont produits en France métropolitaine au cours de la nuit du second tour de l'élection présidentielle. Sur l'ensemble des véhicules incendiés, «172 l'ont été en Ile-de-France, parmi lesquels moins d'une dizaine à Paris», selon un bilan arrêté lundi à 06H00. Police et gendarmerie ont interpellé «270 personnes, dont 136 en province, 46 à Paris et 88 dans le reste de l'Ile-de-France».Concernant les voitures brûlées, «on est à peine au-dessus de la nuit du 14 juillet 2006 et en-deçà d'une nuit de Saint-Sylvestre", a relevé la Direction Générale de la Police Nationale. Globalement, «le second tour de l'élection présidentielle n'a pas amené de grands mouvements de violences urbaines dans les quartiers sensibles, et seuls quelques petits groupes ont, ici et là, mis le feu à des poubelles et à des voitures», souligne la DGPN. 

En revanche, la nuit de dimanche à lundi a donné lieu «dans plusieurs centres villes, tels qu'à Lyon, Nantes, Paris, Toulouse ou Rennes par exemple, à des regroupements initiés par des mouvements d'extrême gauche, anarchistes ou autonomes qui ont dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre», note la DGPN. «28 policiers et gendarmes ont été blessés», selon la DGPN.
Partager cet article
Repost0
2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 09:05
SOURCE "LE NOUVEL OBSERVATEUR du 2/05/2012 
marine-le-pen-563764-jpg 386852
Près de quatre Français sur dix (37%) se disent d'accord à des degrés divers avec les idées défendues par le Front national, même si une majorité (51% contre 42%) estime que le FN est un danger pour la démocratie, selon un sondage TNS Sofres pour la Matinale de Canal + mercredi. (c) Afp

Près de quatre Français sur dix (37%) se disent d'accord à des degrés divers avec les idées défendues par le Front national, même si une majorité (51% contre 42%) estime que le FN est un danger pour la démocratie, selon un sondage TNS Sofres pour la Matinale de Canal + mercredi.

Trente-sept pour cent (+6 points par rapport à janvier) des Français se disent d'accord avec "les idées défendues par le Front national", et plus précisément 6% (+1) "tout à fait d'accord" et 31% (+5) "assez d'accord".

C'est historiquement le score le plus haut pour le FN dans cette vague de sondages, le précédent record datant d'octobre 1991 (32%) puis de janvier dernier (31%).

Au contraire, 25% (-2 points) des Français se disent "plutôt en désaccord" et 34% (-1) "tout à fait en désaccord" avec ces idées, soit un total de 59%, en baisse de trois points par rapport à la dernière étude réalisée en janvier.

A la question "le FN représente-t-il un danger pour la démocratie", 51% des Français répondent par l'affirmative (-2 points par rapport à janvier), et 42% par la négative (+3). 7% (-1) des Français sont sans opinion.

Le pourcentage de Français jugeant que le FN représente un danger pour la démocratie est au plus bas depuis octobre 1985, selon ce sondage réalisé depuis octobre 1983.

D'après ce sondage qui teste aussi auprès des Français des opinions défendues par le FN, 71% des Français sont d'accord pour dire qu'"il y a trop de gens en France qui profitent du système et ne cherchent pas vraiment à s'en sortir" (contre 26% en désaccord) et 52% d'accord pour dire qu'il y a "trop d'immigrés en France" (contre 43%).

Au contraire, une majorité de sondés (57%) désapprouve l'idée qu'"on ne se sent plus vraiment chez soi en France" (41% le pensent) et près de trois sur quatre (73%) celle qu'"il faut supprimer l'euro et revenir au Franc" (20% sont favorables à cette position).

Sondage réalisé les 26 et 27 avril auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes représentatif, interrogées en face-à-face à leur domicile (méthode des quotas).

Partager cet article
Repost0
29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 04:25

marine-le-pen-563764-jpg_386852.JPG

Le Front national entend "casser" la politique du nouveau gouvernement qui sera constitué au lendemain du 6 mai en cas de victoire de candidats du FN aux élections législatives de juin. Dans une interview accordée au Journal du dimanche, la présidente du FN, Marine Le Pen, estime également que Nicolas Sarkozy, actuellement en difficulté dans les sondages derrière le socialiste François Hollande, va perdre au second tour de l'élection présidentielle. "Si on arrive à l'Assemblée nationale, on va tout casser ! Les habitudes, les compromissions, les complicités. (...) Et on influera de manière considérable sur les débats", dit-elle.

"Je suis là pour casser cette politique nuisible. Vous croyez que je vais dire à mes électeurs que j'arrive à l'Assemblée et que je vais m'enfoncer dans mon petit fauteuil ? Non. (...) Je peux vous dire que ce sera quelque chose." Marine Le Pen, dont la candidature au premier tour de l'élection présidentielle a rassemblé 17,9 % des voix, souligne qu'en "s'invitant au Parlement" le "peuple français peut ruiner cette dictature qui se met en place et construire une alternative nationale".

"Recomposition politique"

Priée de dire quel premier texte le parti d'extrême droite pourrait proposer, elle répond : "Je ne sais pas encore, on verra ça. Il faudra d'abord voir la composition de l'Assemblée. Ce serait probablement l'arrêt immédiat des plans de renflouement ou la baisse de la TIPP (taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers, NDLR)." Selon elle, la gauche n'est pas assurée d'avoir une majorité à l'Assemblée nationale en juin. "L'inquiétude du Parti socialiste est que l'arrivée en force des députés marinistes entraîne une cohabitation (si François Hollande est élu, NDLR). Peut-être qu'il n'y aura aucune majorité, peut-être que ce sera au FN de faire la majorité... Qu'il se méfie", avertit-elle.

Marine Le Pen, qui prévoit de présenter le 1er mai une "démarche d'explication pour le scrutin, mais aussi de la situation politique au second tour", prédit une refondation du paysage politique en profondeur dans les mois à venir. "De toute façon, cette recomposition politique aura lieu. Dès maintenant à droite, car Nicolas Sarkozy fait tout pour perdre, donc, il perdra, cela ne fait aucun doute. Mais la recomposition aura lieu également à gauche, après le règne de cinq ans de François Hollande, car elle sera profondément déçue par ce quinquennat de soumission à l'ultralibéralisme, au libre-échange..."

Partager cet article
Repost0
27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 17:39
"Je suis musulman, je fais le ramadan et je vote Le Pen"
"Je suis musulman, je fais le ramadan et je vote Le Pen"

Ils s’appellent Farid, Karima ou Myriam, ils sont Français d’origine arabe, musulmans et… votent pour le Front national (FN). Ils ont adopté ses idées et militent pour les propager auprès des musulmans de France. Témoignages.

Par Malika KERKOUD (texte)
 

Karima, fonctionnaire de police : "De nombreux collègues d’origine arabe votent FN sans oser le dire"

Française d’origine marocaine, Karima est mère de trois enfants. Mariée à un Français et naturalisée en 2002, elle est titulaire d’un diplôme français en informatique. Arrivée en France il y a 15 ans pour suivre des études, elle s’y installe après avoir trouvé un emploi dans la police parisienne.

À 33 ans, elle dit s’être "entichée" des idées de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine depuis 2002. Elle fréquente assidûment les meetings du parti et vote à chaque élection pour ses candidats. Elle s’enorgueillit même d’avoir un jour partagé un repas avec le fondateur du parti, Jean-Marie Le Pen.

"Mon vote exprime un rejet de certains arabes musulmans, que je qualifie personnellement de ‘racailles’. Ils ont pourri la société française. Au moins avant, ils vivaient concentrés dans les banlieues, mais depuis quelques années, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a tout fait pour les loger dans les quartiers chics, comme dans le 15e arrondissement où je vis actuellement", explique Karima.

De manière générale, elle se dit remontée contre ces Français d’origine maghrébine nés en France qui ne manifestent aucune considération envers leur pays. Elle voudrait que le Front national, s’il arrive un jour au pouvoir, les déchoie d’une nationalité française "qu’ils ne méritent pas". Elle admet néanmoins que "de nombreux collègues policiers d’origine arabe votent pour le Front national sans oser le dire, par peur des représailles".

Farid Smahi, ex-membre du bureau politique du FN : "Je suis Arabe, je fais le ramadan et je vote Le Pen"

Farid Smahi, 59 ans, est père de trois enfants. Français d’origine algérienne, il a effectué ses études en France et obtenu un diplôme en lettres à l’Université de Nanterre. Il est employé à l’association "Reprends ton souffle" qui vient en aide aux personnes en difficulté en banlieue parisienne. Son père a combattu au sein de l’armée française durant la Seconde Guerre mondiale, avant de militer pour l’indépendance de l’Algérie.

"On ne peut pas être à la fois Algérien et Français", aime souvent à répéter Farid. Il militait déjà contre la bi-nationalité en France quand il a rencontré Jean-Marie Le Pen, en 1998. C’était au retour d’un voyage dans les territoires palestiniens où, profondément marqué, il dit avoir visité une prison à ciel ouvert.

Son aversion pour la bi-nationalité, son attirance envers le discours d’un Le Pen pour le moins très critique envers la politique d’Israël, ont amené Farid à s’engager auprès du FN.  Ancien membre du bureau politique du Front national, il est aujourd’hui en rupture avec le parti pour avoir dénoncé la proximité de Marine Le Pen "avec les sionistes".

Avant d’adhérer au parti d’extrême droite, il avait néanmoins tenu à s’assurer que son patron ne rêvait pas de jeter les Noirs et les Arabes à la mer. "Je le lui ai demandé, les yeux dans les yeux : ce n’était pas le cas. J’ai plutôt découvert un homme politique expérimenté et un libre penseur", affirme-t-il.

Et d’ajouter : "Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, au risque de surprendre, la plupart des Arabes et des musulmans qui ont voté Marine Le Pen au premier tour font partie de ceux qui sont arrivés en France depuis peu de temps et non ceux qui sont nés ici. Il s’agit de médecins, ingénieurs ou artisans qui avaient un travail dans leurs pays d’origine, au Maghreb, mais qui ont décidé de fuir la tyrannie qu’ils subissaient."

"Ces sont des gens qui ont beaucoup souffert pour devenir Français. Contrairement à d’autres qui sont nés ici et qui continuent à voter pour la gauche alors qu’ils ne comprennent toujours pas que c’est précisément celle-ci qui les a parqués dans des ghettos pendant longtemps. Cette gauche veut, en fait, les voir avec un balai entre les mains ou un ballon aux pieds", poursuit Farid.

"Environ un million de Français arabo-musulmans ont voté pour Marine Le Pen le 22 avril, soit plus de 15 % des six millions d’électeurs qui ont accordé leur voix à la présidente du FN", estime-t-il.

Et de poursuivre : "Je suis Arabe, je fais le ramadan et je vote Front National. Je n’aime plus la viande Halal. Je ne supporte pas les femmes voilées et encore moins les femmes en burqa. La France est un beau pays, où le soleil ne se couche pas. On y boit du vin et on y mange du porc. Mes compatriotes musulmans doivent se calmer parce qu’ils n’ont pas à imposer leur religion à cette société. Il faut aussi qu’ils arrêtent de prier dans les rues, parce que les rues sont faites pour les voitures et les bus. Et même le prophète Mahomet, s’il était vivant aujourd’hui, prendrait le TGV et mettrait des costards à la mode. La France, soit on l’aime, soit on la quitte."

Commentant la montée des mouvements d’extrême droite en Europe, il analyse : "Quand des Merah tuent des enfants et assassinent les symboles de la République au nom d’Allah, il est normal que 20 % des Français votent Front National. Personnellement, Je ne sais pas encore pour qui je vais voter au second tour. Mais une chose est sûre, je ne voterai pas François Hollande."

Myriam, femme de chambre : "Le jour où le FN sera au pouvoir, les choses se passeront autrement"

Myriam, 45 ans, est Française d’origine tunisienne. Mariée, elle habite depuis 20 ans à Melun, en banlieue parisienne, où elle élève ses quatre enfants. Après avoir abandonné ses études suite à des problèmes familiaux, elle a trouvé un travail de femme de chambre dans un hôtel parisien.

Myriam n’est pas tendre envers les Noirs et les Arabes. Selon elle, ils sont la cause de tous les maux de la France. "Si je pouvais changer mon origine, je le ferais avec plaisir", indique-t-elle.

Elle estime que "leur seul souci est de chercher les moyens de contourner les lois de la République pour profiter des avantages sociaux et gagner de l’argent sans fournir le moindre effort. Ils ont sali notre réputation. Il est vrai que certains peinent et travaillent dur, mais beaucoup d’autres arrivent massivement par bateau dans le but de profiter des aides sociales, tout cela au nom des droits de l’Homme. Le jour où le FN sera au pouvoir, les choses se passeront autrement."

Partager cet article
Repost0
23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 20:16
François Hollande PS
 
28,63 %10 273 582 votes
Nicolas Sarkozy UMP
 
27,18 %9 753 844 votes
Marine Le Pen FN
 
17,9 %6 421 773 votes
Jean-Luc Mélenchon Front de gauche
 
11,11 %3 985 298 votes
François Bayrou Modem
 
9,13 %3 275 349 votes
Eva Joly EELV
 
2,31 %828 451 votes
Nicolas Dupont-Aignan DLR
 
1,79 %644 086 votes
Philippe Poutou NPA
 
1,15 %411 178 votes
Nathalie Arthaud LO
 
0,56 %202 562 votes
Jacques Cheminade SP
 
0,25 %89 572 votes
 
Votes blancs et nuls
 
1,91 %700 119 votes
Partager cet article
Repost0
20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 19:59

Article de L'EXPRESS du 20/04/2012 dont le lien est http://www.lexpress.fr/actualite/politique/un-maire-ps-exclu-du-parti-pour-avoir-parraine-le-pen_1106673.html?xtor=EPR-181-[XPR_Quotidienne]-20120420--194431605@204428486-20120420163316

 

Le vice-président du FN, Louis Aliot, originaire de la région, a jugé cette exclusion "discriminatoire, antidémocratique et antirépublicaine". Il compte saisir "le Conseil Constitutionnel pour cette atteinte aux libertés démocratiques et cette pression exercée sur un élu de la république", écrit-il dans un communiqué.

Reuters

Jacques Saint-Martin, le maire de Françon (Haute-Garonne), a été exclu du PS, qui refuse de "garder comme camarade" un élu ayant "apportant son parrainage à la candidate du Front national". 

Le PS a exclu l'un des siens, le maire de Françon, Jacques Saint-Martin, au motif qu'il avait apporté son parrainage d'élu à la candidate du FN, Marine Le Pen, annonce la Depêche.fr 

Dans un communiqué, le secrétaire de la section locale PS, Michel-François Gardes, explique cette décision par "un soutien incompatible à l'appartenance au PS"  

"On peut faire beaucoup de choses au nom de la démocratie mais je ne vois pas comment garder comme camarade un maire, Jacques Saint-Martin, apportant son parrainage à la candidate du Front national", a déclaré Sébastien Denard, secrétaire de la fédération de Haute-Garonne.  

Il a toutefois minimisé la portée politique de ce parrainage en rappelant que le village de Francon ne compte que 182 électeurs et en précisant que Louis Aliot, actuel numéro deux du FN et compagnon de Marine Le Pen, y a vécu et serait un ami d'enfance du fils du maire.  

Aliot veut saisir le Conseil Constitutionnel

Louis Aliot, tête de liste sud-ouest du FN aux Européennes en 2009, y est arrivé en tête avec 34% des voix et le FN a recueilli 21% des voix à Francon aux régionales de 2010, contre moins de 10% sur l'ensemble de Midi-Pyrénées. 

Le vice-président du FN a d'ailleurs jugé cette exclusion "discriminatoire, antidémocratique et antirépublicaine". Il compte saisir "le Conseil Constitutionnel pour cette atteinte aux libertés démocratiques et cette pression exercée sur un élu de la république", écrit-il dans un communiqué. 

Le Comminges et particulièrement Francon connaissent un microclimat politique favorable au Front national dans une région Midi-Pyrénées qui lui est globalement hostile.  

A l'élection présidentielle de 2007 Jean-Marie Le Pen est arrivé en tête à Francon avec 34,7% des voix alors que Nicolas Sarkozy n'en recueillait que 17,7% (contre respectivement 10,44% et 31,18% au niveau national). 

Partager cet article
Repost0
3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 13:53

Voila ce que je viens de trouver sur le mur de Jean luc MELENCHOn ! C'est un manque de respect TOTAL du Front de Gauche Vis a vis des femmes

Voici le lien direct

http://www.facebook.com/photo.php?fbid=10150756081610306&set=o.11450328749&type=1&theater

 

555646_10150756081610306_581345305_11945210_1044622353_n.jpg

Partager cet article
Repost0
30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 06:24

Présidente du Front national, la candidate Marine Le Pen - qui ne ménage ni Nicolas Sarkozy ni François Hollande ni Jean-Luc Mélenchon, et rêve d'un second tour qui l'opposerait à Mélenchon - a répondu aux questions de France-Soir. Sur le ton du parler-vrai et, parfois, du parler-cru.

marine2.jpg

France-Soir. Avez-vous toujours l'ambition, ce qui n'était pas le cas de votre père, de gouverner un jour la France ?

Marine Le Pen. Bien sûr !... Je n'ai pas le goût de l'effort inutile. Je fais de la politique, je me présente aux élections et j'essaie de convaincre parce que je veux appliquer mes idées. C'est la raison pour laquelle, à la différence d'autres, je ne participerai pas à un gouvernement qui ferait exactement l'inverse de ce que je préconise en toutes circonstances.


F.-S. Vous avez dit vouloir « mettre l'Islam radical à genoux », faisant ainsi écho à la phrase de Mohamed Merah qui, lui, voulait « mettre la France à genoux ». Était-ce volontaire ?

M. L. P. Oui, c'est volontaire car, très objectivement, la classe politique a volontairement minimisé le développement du fondamentalisme islamique. Je croyais qu'elle le sous-estimait. En fait, elle le minimise volontairement comme elle minimise la haine qui se diffuse contre notre propre pays, dans notre propre pays, de la part d'un certain nombre sous l'influence du fondamentalisme islamique. De plus en plus de jeunes - souvent, il faut bien le dire, binationaux - sortent avec les drapeaux de leur autre pays, ont multiplié les insultes, les émeutes. Souvenez-vous, il n'y a pas très longtemps, de la fin de certains matches de football ou encore des émeutes de 2005. Tout cela est nié par la classe politique qui est aveuglée, et refuse de régler ce problème. Et bien moi, je dis maintenant qu'il faut lutter férocement contre le fondamentalisme islamique dans nos quartiers, dans nos banlieues, et qu'il faut clairement dire à ceux qui développent une haine de notre pays, de ses valeurs, de ses racines, de notre mode de vie, qu'ils peuvent faire quelque chose : c'est partir.

« Avez-vous vu les tags en hommage à Merah qui fleurissent aujourd'hui  ? »

F.-S. : Qu'est-ce-que vous voulez dire par « lutter férocement » ? Vous avez déjà dit que les bateaux qui viennent en France sont remplis de Mohamed Merah...

M. L. P. Je n'ai pas dis « remplis », j'ai posé la question : combien de Mohamed Merah arrivent chaque jour alors que nous ne maîtrisons pas nos frontières, alors que nous ne savons même qui est présent sur notre territoire ? Oui je le dis et le redis lorsque je vois que, régulièrement, l'UOIF (Union des organisations islamiques de France, ndlr) accueille des fondamentalistes, des gens qui appellent à la haine et au meurtre des juifs. Chaque année ces prêcheurs viennent sur notre territoire. Oui, combien sont aujourd'hui présents, combien développent, distillent leur haine de notre pays. Encore une fois leur haine de notre mode de vie, leur haine de nos valeurs. Il n'y a qu'à regarder les tags en hommage à Mohamed Merah dans les banlieues qui sont en train de fleurir aujourd'hui. Il n'y a qu'à regarder la page Facebook, la deuxième, qui, avant d'être fermée, avait 10.500 « J'aime » en hommage à Merah. Alors, on refuse de voir cela. Eh bien moi je regarde cette réalité dans les yeux, et je vais lutter pied à pied contre le fondamentalisme, vérifier leurs financement, vérifier ce qu'il se passe dans les mosquées, arrêter le financement de la part de pays étrangers, supprimer l'influence de pays comme le Qatar qui investissent dans nos banlieues, alors qu'ils financent également les djihadistes dans le monde entier. Je vais prendre la mesure réelle de ce problème, et m'y attaquer car personne d'autre ne le fera.


F.-S. Mais, concrètement, qu'est-ce que vous entendez par « lutter férocement » ?

M. L. P. Cela veut dire arrêter l'immigration. Cela veut dire arrêter les financements des pays qui financent les djihadistes : voyez le Qatar qui, aujourd'hui, prend des participations dans nos entreprises stratégiques, investit dans nos banlieues, investit dans le football avec la bénédiction de Nicolas Sarkozy. Cela veut dire lutter contre cette hybridation entre fondamentalisme islamiste et le banditisme dans nos quartiers. Cela veut dire la suppression des aides sociales aux récidivistes. Quand on pense que M. Merah bénéficiait du RSA, bénéficiait des aides au logement alors que des millions de Français crèvent la dalle !... Il y a huit millions de pauvres dans notre pays et à combien de récidivistes verse-t-on l'argent durement gagné par les Français plutôt que de le réserver aux honnêtes gens ? Est-ce qu'on ne doit pas arrêter l'angélisme, et surtout l'électoralisme ?

« Il y a dans l'affaire Merah beaucoup de choses mystérieuses »

 

F.-S.  Vous avez évoqué des « zones d'ombre dans l'affaire Merah. Lesquelles ?

M. L. P. Beaucoup de choses me paraissent troublantes et mystérieuses. Comment la DCRI a-t-elle pu ne pas déceler la dangerosité d'un homme qui a fait neuf voyages à l'étranger dans tous les endroits du terrorisme et du djihadisme. ? Comment se fait-il que ce voyou ait le numéro de téléphone direct d'un officier de la DCRI de Toulouse et qu'il le tutoie, comme l'a révélé M. Squarcini dans Le Monde ? Étaient-ils en contact régulier ? La DCRI s'est-elle servie de lui ? Était-il un indicateur de la police ? Ce sont des questions auxquelles il faut maintenant apporter des réponses. Comment se fait-il, alors que des plaintes ont été déposées pour avoir séquestré un jeune garçon de 15 ans à qui il a fait regarder des vidéos de barbarie et dont il avait giflé la sœur qui venait récupérer son petit-frère, comment se fait-il, oui, que ces deux plaintes n'aient fait l'objet d'aucun suivi de la part de la police ?


F.-S.  Vous voulez dire qu'il y aurait eu des complaisances ?

M. L. P. Il y a eu des carences majeures. Et il faut les expliquer. M. Merah est-il, oui ou non, un double national ? M. Guéant nous a expliqué cent fois qu'il était Français d'origine algérienne. Or le père de Mohamed Merah nous dit qu'il a un passeport algérien. Quand est-il devenu Français ? A quelles conditions ?

« Hollande est le candidat du vide idéologique »

 

F.-S. Beaucoup parlent, à propos du FN, d'un retour aux « fondamentaux », ceux qui prévalaient à l'époque de votre père... 

M. L. P. Ce n'est pas un problème de retour aux fondamentaux. M. Mélenchon est  systématiquement du côté des criminels, pas du côté des victimes. La preuve: M. Laurent, qui est son meilleur soutien du Parti communiste, a dit qu'il pouvait comprendre le père de Merah: le masque tombe. Oui, cette extrême-gauche est systématiquement du côté des criminels. Et puis M. Mélenchon a un comportement très ambigüe à l'égard du fondamentalisme islamique. Il cherche à faire croire que Merah serait une exception, un loup solitaire. Je ne le crois pas. Je crois que c'est le révélateur d'un fantastique problème de fond qu'on a refusé de voir, qu'on a refusé de traiter et dont pourtant des éléments nous ont régulièrement été donnés au cours des dernières années: on brûle le drapeau, on siffle la Marseillaise, on détruit, on casse, on s'attaque aux forces de police, à tout ce qui représente l'État, et tout cela dans l'indifférence générale de la classe politique. Voilà une grenade dégoupillée dont la classe politique devra assumer la responsabilité.


F.-S. Franchement, n'êtes-vous pas surprise par le succès de Jean-Luc Mélenchon ?

M. L. P. Non. Il concentre l'extrême gauche : les Verts, Lutte ouvrière, le NPA,  le Parti communiste. Regardez les dernières élections: vous allez vous rendre compte que ça représente 12 à 13%. Il y a une partie aussi, probablement, des voix de M. Hollande dont on peut dire qu'il fait une campagne d'une transparence assez inimaginable.


F.-S. Vous n'y allez pas fort? 

M. L. P. Que le PS ce soit le vide idéologique, ça ne date pas d'hier. D'ailleurs, s'ils ont choisi Hollande, c'est qu'il est le candidat du rien, le candidat d'un parti qui est le parti du vide idéologique. Il n'a strictement rien d'autre à dire que ce que marmonne le PS depuis des années !

« La crise est devant nous, et va  coûter une fortune aux Français »

 

F.-S. Proposez-vous toujours le retour immédiat au franc, ce qui a troublé même ceux de vos supporters qui n'aiment pas l'euro ?

M. L. P. Si on est hostile à l'euro, on fait quoi alors ? Parce qu'il n'y a a pas cinquante possibilités !... J'ai proposé de faire un référendum sur l'euro et le retour à la monnaie nationale. La Banque centrale européenne a injecté 1.000 milliards d'euros pour gagner du temps. Pour que la crise soit moins visible. Or la crise est là. Elle couve comme le volcan et elle va éclater dans des conditions épouvantables. La cure d'austérité qui a été imposée aux Français n'est que le début d'une cure d'austérité qui va nous être imposée   comme elle a été imposée à la Grèce. La crise est devant nous, et elle va coûter une fortune aux Français: aux épargnants, aux travailleurs, aux retraités. Les Français doivent  se rendre compte qu'on est en train de les manipuler.



F.-S. Le Front national est favorable au rétablissement de la peine de mort. Et vous ?

M. L. P. Je suis pour un référendum. Il faut que les Français puissent choisir entre le rétablissement de la peine de mort et la perpétuité réelle. Mais « réelle, réelle »: celle où on sort les pieds devant. Et pas 27 ans au bout desquels on peut recroiser sur les trottoirs des barbares, des violeurs, des tortionnaires.


F.-S. A quelles conditions pourriez-vous faire partie d'un gouvernement d'union des droites ?

M. L. P.  A condition que la droite tourne définitivement le dos à l'ultra-libéralisme et au hold-up extraordinaire que les marchés financiers effectuent sur le peuple Français depuis 40 ans. Ça veut dire un retour sur la loi de 1973 qui a accordé un monopole aux marchés financiers. Et c'est ce qui fait, j'insiste, qu'en 40 ans on a versé 1400 milliards d'euros d'intérêts aux marchés financiers alors que notre dette est de 1700 milliards d'euros. Voilà le plus grand hold-up même pas du siècle: du millénaire. Un hold-up réalisé avec la complicité de la droite et de la gauche. Il faut retrouver la maîtrise de notre souveraineté, la maîtrise de nos frontières, savoir qui entre et se maintient sur notre territoire. Il faut rendre le pouvoir au peuple, notamment par l'intermédiaire du référendum. C e sont là des conditions sine qua non. Parce que, s'ils ne font pas cela, cela veut dire qu'ils sont résolument du côté du mondialisme, de l'effacement de la nation, de l'esclavagisme économique et social des Français.


F.-S. Sous des conditions drastiques, vous n'écartez donc pas formellement le principe d'une participation éventuelle à un gouvernement d'union des droites ?

M. L. P. Non. Je n'écarte pas le principe qu'il puisse y avoir demain un gouvernement d'union nationale où il pourrait y avoir des gens qui viendraient d'horizons différents compte tenu de la crise que je crois très grave. Mais, encore une fois, les conditions seront drastiques. Car participer à un gouvernement - comme M. Mélenchon va le faire puisque M. Cahuzac a révélé le pot aux roses: il y a évidemment des accords entre le bourgeois Mélenchon, 31 ans de PS et M. Hollande - cela n'est évidemment pas mon cas. Moi, je lutte contre un système qui a effondré notre pays.


F.-S.  Et si vous étiez un jour ministre...

M. L. P. Je ne serai pas ministre. Je serai chef de l'État d'un gouvernement d'union nationale.

« Il faut que Dupont-Aignan arrête de rêver la nuit »

 

F.-S.  Le seul candidat que vous épargnez, c'est le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. C'est étrange...

M. L. P.  Nicolas Dupont-Aignan reprend tous mes arguments, mot par mot, à la virgule près, au point d'exclamation près. Il est un peu mon huitième porte-parole. Mais il a été un peu décevant dernièrement parce qu'il s'est mis à hurler avec les loups en considérant que le lien que j'avais fait entre l'affaire Merah et l'immigration était honteux, scandaleux, indigne... En cela, il montre qu'il participe du système mondialiste qui se sert de l'immigration pour affaiblir notre identité, pour affaiblir ce que nous sommes mais aussi pour affaiblir notre économie puisque tout le monde s'accorde à dire aujourd'hui que l'immigration sert à peser à la baisse sur les salaires. C'est bien pour cela  que, main dans la main, le Medef, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Mélenchon et maintenant M. Dupont-Aignan sont des défenseurs de cette immigration.


F.-S.  Dupont-Aignan vous choisirait bien, il l'a dit, comme Premier ministre...

M. L. P.  Il est gentil, il faut qu'il arrête de rêver la nuit et qu'il dégonfle un peu la tête. J'ai entendu d'ailleurs quelque chose d'éminemment désagréable dans sa bouche: il souhaite avoir Marine Le Pen sous ses ordres. Voilà qui en révèle beaucoup sur ce personnage qui n'est peut-être pas le gendre idéal pour lequel il veut se faire passer.


F.-S. Tous les cadres de votre parti sont-ils d'accord pour renvoyer dos à dos, s'ils sont au second tour, Sarkozy et Hollande ?

M. L. P.  En cas de second tour Sarkozy-Hollande - ce que je n'ose imaginer car c'est vraiment le non-choix - comment pouvez-vous imaginer que nous puissions appeler à voter pour l'un ou pour l'autre alors que nous disons depuis des années qu'ils mènent exactement la même politique. C'est l'UMPS qui détermine l'avenir des Français.

« Je suis le grand réservoir d'idées de cette campagne »

 

F. S. Est-ce que vous critiquez les propositions du candidat Sarkozy sur l'immigration ? 

M. L. P. Entre les mots et les actes, il y a une énorme différence. Je suis, en fait, le grand réservoir d'idées de cette campagne présidentielle. M. Bayrou m'a emprunté le « produire français ». M. Nicolas Sarkozy m'emprunte, en tout cas dans les mots, une autorité, une fermeté en matière d'immigration, d'insécurité. Il n'y a qu'un malheur, c'est que ça fait dix ans qu'il est en charge de ces dossiers-là. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on a pas vu de fermeté et d'autorité, mais plutôt vu l'énorme laxisme à laquelle la gauche nous a habitué. On voit que, progressivement, la droite a été complètement influencée sur ce sujet par la gauche. Rendez-vous compte: même M. Mélenchon a repris une de mes idées: une grande politique de la mer !


F.-S. Ce n'est pas clair. Vous êtes ravie ou choquée ?

M. L. P. Il n'y a qu'un malheur, c'est qu'ils disent tous la même chose que moi pour m'empêcher de le faire. Et ça fait des années que cela dure!... Si d'autres que moi mettaient en application mes idées, je serais heureuse. Vous savez, j'ai trois enfants, je fais beaucoup de sacrifice dans ma vie personnelle. Si demain quelqu'un d'autre que moi appliquait ces idées-là, je serai ravie de faire autre chose. Le problème, c'est que, à chaque campagne présidentielle on vient puiser dans nos idées et, chaque fois qu'ils arrivent au pouvoir, ils font exactement l'inverse !



F.-S. Par antisarkozysme, une partie de vos amis seraient prêts à un vote dit « révolutionnaire » en faveur de Hollande...

M. L. P. Il y a dans mon électorat des gens qui viennent de la droite et des gens qui viennent de la gauche. Par conséquent, une partie d'entre eux, en cas de second tour Hollande-Sarkozy, retourneront à leurs familles d'origine. Ca, ce n'est pas un secret. Mais moi, c'est sûr, je ne prendrai pas la responsabilité de leur donner ma bénédiction.


F.-S.  L'impôt à 75% proposé par François Hollande, vous en pensez quoi ?

M. L. P. C'est un gadget, qui ne va toucher d'ailleurs que ses petits copains du show-biz et du football. La réalité, c'est que, par exemple, le président du directoire de Publicis vient de s'accorder une somme absolument spectaculaire: 16 millions d'euros. Est-ce que les Français savent que Publicis va pouvoir déduire cette somme de ses résultats et ne payer d'impôts par conséquent que sur des résultats dont aura été déduite cette somme considérable ? Moi, j'interdirai cela ! Par conséquent, au-delà d'un montant que je considère comme raisonnable, ce sont les actionnaires qui se verront retirer les montants qu'ils auront accordés à leurs dirigeants. Pas l'État !

« Il faut rétablir un mois de classes avec l'armée pour tous les jeunes »

 

F.-S. :Souhaitez-vous le rétablissement du service militaire ?

M. L. P. C'est une organisation importante, c'est un coût important, mais je crois que compte tenu de ce qui se passe et de ce qui est révélé par l'affaire Merah, il faut rétablir au moins un mois de « classes » pour pouvoir jauger, juger, dans notre jeunesse, l'influence peut-être du fondamentalisme islamiste.


F.-S.  Un mois, pas plus ?

M. L. P. Oui, mais ça permet de voir où sont les asociaux, de mesurer le nombre des illettrés, de voir ceux qui maîtrisent la langue française et ceux qui ne la maîtrisent pas, et  aussi d'instiller un peu d'amour de la patrie dans leur cœur. Donc, je crois qu'il est important que tous les jeunes de France passent à un moment donné entre les mains pendant un mois  de l'État -par l'intermédiaire de l'armée- pour pouvoir faire un bilan précis de la situation dans notre pays.


F.-S. Mais beaucoup de casernes ont déjà été fermées et vendues...

M. L. P. Je suis très attaché à cette problématique du patrimoine. A mon arrivée au pouvoir, je ferai un audit sur toutes les cessions du patrimoine des Français faites dans dix dernières années, parce qu'il y a là beaucoup de conflits d'intérêt et beaucoup de gens qui se sont faits énormément d'argent alors que ces biens, ces hôpitaux, ces casernes n'appartiennent pas à ceux qui nous dirigent. Ils appartiennent aux Français. J'indique d'ailleurs que je ferai passer une loi qui interdira toute cession du patrimoine national, quelles que soient les circonstances. Je mettrai en place des conventions d'usufruit de 20 ans renouvelables, c'est-à-dire qu'ils pourront user, comme une location en quelque sorte, des bâtiments, mais en aucun cas, jamais, cette propriété ne sera transférée comme elle l'est aujourd'hui au Qatar, en Arabie Saoudite ou je ne sais encore à qui.

« Je veux suprrimer toute aide sociale aux délinquants récidivistes »

 

F.-S.  Souhaitez-vous le maintien du RSA ?

M. L. P.  Oui, je souhaite le maintien du RSA, mais je souhaite qu'il aille à des gens qui le méritent. Je veux supprimer toute aide sociale à ceux qui ont été condamnés pour des crimes ou qui sont des délinquants récidivistes. Je trouve insupportable -sur le plan de la morale et de la justice- que les impôts de millions de Français qui se lèvent tôt et qui bossent dur soient utilisés à verser des aides sociales à des voyous récidivistes qui se moquent totalement des règles dans notre société, qui se moquent totalement des lois, qui violentent, qui brutalisent, qui volent, qui escroquent. Ce sera une de mes premières mesures: la justice l'exige.


F.-S. Le revenu parental que vous proposez sera destiné aux femmes comme aux hommes ?

M. L. P. Aux femmes et aux hommes.


F.-S.  Au même niveau ?

M. L. P. Au même niveau, à 80% du SMIC. Évidemment, il y a beaucoup plus de femmes qui en profiteront. Pourquoi ? Parce les femmes sont des variables d'ajustement en période de chômage. C'est elles qui acceptent des salaires extrêmement bas. C'est elles qui acceptent souvent des conditions de travail qui sont insupportables. C'est elles, souvent, qui acceptent des horaires qui sont inadmissibles et qu'on leur impose ; je pense notamment à un certain nombre d'enseignes de la grande distribution qui usent et abusent de cette faiblesse. Eh bien, elles auront le choix de rester élever leurs enfants durant un certain nombre d'années, et elles auront 80% du SMIC.


F.-S. L'affaire Bettencourt peut-elle freiner, bloquer, voire stopper l'élan du candidat Sarkozy ?

M. L. P.  Cette affaire Bettencourt est gravissime. Est-ce qu'on imagine, si ces faits sont avérés, qu'au moment où le candidat Sarkozy promettait la République « irréprochable », il était lui-même en train de financer illégalement sa campagne et, de surcroit, avec de l'argent fiscalement exilé en Suisse ? Ceci serait déjà très grave si c'était avéré. Mais, pire que cela, il y aurait un abus de faiblesse d'une vieille dame puisque la situation de faiblesse de Mme Bettencourt a été décrétée à compter de septembre 2006. Ça veut donc dire qu'on aurait profité de la faiblesse de cette vieille dame pour obtenir d'elle des sommes d'argent. Ce serait un délit beaucoup plus grave encore que celui de financement illégal d'une campagne électorale.

« J'ai plus de considération pour Chirac que pour Sarkozy »

 

F.-S. Avez-vous davantage de considération pour Jacques Chirac ou pour Nicolas Sarkozy ?

M. L. P. J'ai plus de considération pour Jacques Chirac que pour Nicolas Sarkozy. Jacques Chirac a fait deux mandats d'inertie, alors que Nicolas Sarkozy a fait un mandat de destruction.


F.-S. C'est votre première campagne présidentielle. Est-ce dur ?

M. L. P. Oui, bien sûr, c'est dur physiquement. C'est dur psychologiquement puisque je suis peut-être une des seules candidates à avoir des enfants en bas âge. Enfin en bas âge, je m'entends,: ils ont 12-13 ans, ce sont des pré-adolescents. Je ne suis pas dans la situation de ces hommes qui peuvent faire campagne très librement. Il y a une part de culpabilité, effectivement, car je suis moins auprès de mes enfants que j'aimerais l'être.


F.-S.  Vos enfants vous réclament ?

M. L. P.  Bien sûr!... Mais j'essaie de leur inculquer cette extraordinaire générosité qui consiste à penser qu'il faut savoir s'oublier soi-même, et penser que ce que fait leur mère est au bénéfice de tous.


F.-S. Serez-vous  à nouveau candidate en 2017 ?

M. L. P. Je n'en sais strictement rien. Pour être candidate en 2017, il faudrait que j'ai à nouveau la confiance de ceux qui ont décidé que je serai candidate en 2012. Je serai peut-être candidate au renouvellement de mon mandat... (rires) de présidente de la République!


F.-S. Vos sondages ne sont-ils pas, pour vous, décevants ?

M. L. P.  Je crois qu'il y aura une très bonne surprise. Jamais, dans notre histoire, nous n'avons été aussi haut dans les sondages lors d'une présidentielle. Je dis bien: jamais. Nous sommes entre 16 et 17% : je parle ici des instituts sérieux. Or tous les sondeurs disent qu'ils ont les plus grandes difficultés à mesurer ma candidature.


F.-S. Y-a-t-il  encore des électeurs de Marine Le Pen masqués ?

M. L. P.  Probablement, oui. Ce qui est sûr, c'est que sur le terrain, il se passe quelque chose qui n'est pas à la hauteur de ce que je peux lire dans le sondages.


F.-S. Une sorte de « phénomène Marine Le Pen » parallèle au « phénomène Mélenchon » ?

M. L. P. Ce n'est pas un phénomène Marine Le Pen: c'est un phénomène nation, c'est un phénomène identité, c'est un phénomène envie de continuer à être français. Je crois qu'on abandonne de plus en plus nos valeurs. On se fond dans une uniformisation européenne qui fait que la richesse de ce que nous sommes est en train de s'affaiblir. Or, moi je veux que la France reste française pour elle-même, mais aussi pour ce qu'elle apporte au monde.


F.-S. Vous pensez donc que vous allez être au second tour ?

M. L. P. Tout-à-fait. L'hypothèse de ma présence au second tour est tout-à-fait crédible.


F.-S. : Contre qui ?

M. L. P. Ça dépendra du score de M. Mélenchon ! Puisqu'aujourd'hui M. Mélenchon est le meilleur ami de Nicolas Sarkozy. Il est en train d'affaiblir François Hollande. D'ailleurs vous remarquerez que dans ses discours M. Mélenchon attaque M. Hollande, Marine Le Pen, mais n'attaque quasiment jamais Nicolas Sarkozy. En voilà deux qui se sont bien trouvés en termes d'intérêts électoraux !

« Ah bon, je fais peur à certains Français ? Ils ont peur de quoi ? »

F.-S. Croyez-vous imaginable entre Mélenchon et vous ?

M. L. P. Ça aurait de la gueule! Au moins il y aurait un vrai choix entre un communiste-immigrationniste et une nationale, défenseure d'un protectionnisme et d'un patriotisme économique. Oui, ce serait un vrai choix.


F.-S.  Accepteriez-vous un débat avec lui  à ce moment-là ?

M. L. P. Oui, ce sont les règles de la République qui le veulent.


F.-S.  Vous savez que vous faites encore peur à un grand nombre de Français  ?

M. L. P.  Ah bon, je leur fais peur ? Je n'ai pourtant aucune responsabilité dans la situation qu'ils vivent. Ils ont peur de quoi ? Ils ont peur parce que le système leur fait peur. Est-ce que ça n'étonne pas les Français que l'ensemble du système lutte contre Marine Le Pen alors que, par exemple, M. Mélenchon, qui se présente comme un candidat anti-système, personne ne l'attaque ? Moi, j'ai tout le monde contre moi: l'UMP, le PS, le Medef, l'extrême gauche, les syndicats... C'est quand même pas étonnant ? Je vais vous dire ce qu'il en est: si tout le système s'oppose à moi, c'est parce que je suis la seule à véritablement m'opposer au système. Quand les Français comprendront cela, ils ne se tromperont pas de bulletin de vote.

Partager cet article
Repost0
27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 11:15

(LA VOIX DU NORD du 26/03/2012)

En visite dans le Pas-de-Calais, la candidate Front National à la présidentielle, Marine Le Pen, a une nouvelle fois tancé le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, estimant que bien qu'il la talonne dans les sondages, «il ne fera pas la moitié des voix que je ferai» le 22 avril.


 

« Malgré les sondages, on verra bien ce qui se passera le 22 avril. M. Mélenchon ne fera pas la moitié des voix que je ferai », a estimé Marine Le Pen lundi, alors qu'elle était venue à la rencontre des 3 400 ouvriers de la Française de Mécanique à Douvrin (Pas-de-Calais), quelques jours après qu'un sondage l'a placée pour la première fois derrière le candidat du Front de Gauche. « Contrairement à lui, je n'ai pas attendu 25 ans dans un siège de sénateur avant de m'intéresser à la classe ouvrière. De toutes façons, l'électorat de M. Mélenchon, ce n'est pas la classe ouvrière, mais un électorat de bobos », a dénoncé la candidate, qui pendant une heure a distribué sous un soleil printanier environ 150 tracts dénonçant « Hollande et Mélenchon » qui « ont trahi les travailleurs français ».

« Bonjour », « Merci » : la plupart des ouvriers de l'usine prennent poliment, mais dans une relative indifférence, les papiers tendus par la candidate, dont la présence ne semble déclencher ni hostilité, ni enthousiasme manifestes.Quelques-uns s'attardent pour saluer la candidate. Seuls deux refusent catégoriquement de prendre le tract tendu par Mme Le Pen. « C'est un signe de reconnaissance pour tous les ouvriers qu'elle soit venue nous voir. C'est la seule qui se soit déplacée », souligne Jacky, ouvrier de la Française de Mécanique depuis 36 ans. Pour Bruno, 50 ans, ancien militant de gauche devenu soutien du Front National, « beaucoup d'ouvriers vont voter pour elle. Moi, en tout cas, mon choix est fait: ce sera Marine ! » claironne-t-il en arborant fièrement son badge du « comité Marine Le Pen 2012 ». Mais pour David Descamps, comme pour la majorité des ouvriers interrogés, la candidate du Front National « vient seulement faire le cinéma habituel de tous les candidats. Sa présence ne change pas grand chose ». La plupart avouent d'ailleurs ne pas avoir décidé pour qui ils allaient voter.

« Les ouvriers doivent savoir qu'ils n'ont plus rien à attendre des partis au pouvoir depuis trente ans, y compris de l'extrême gauche qui a accepté lorsqu'elle était au gouvernement les privatisations et la libéralisation », a souligné la candidate du FN, qui compte beaucoup sur l'électorat ouvrier pour se hisser au deuxième tour. « C'est important qu'ils (les ouvriers, ndlr) voient qu'on est là, qu'on vient les voir. Ils ont été complètement oubliés pendant des années par les partis au pouvoir. Et nous, nous sommes les défenseurs des invisibles et des oubliés. (...) Je veux aider les ouvriers à retrouver la maîtrise de leur destin », a assuré Mme Le Pen.

 

Partager cet article
Repost0